Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Algérie, le temps des règlements de compte source Mondafrique

Publié par The Algerian Speaker sur 2 Septembre 2014, 09:27am

Catégories : #Charika Gadra (hacha enaâma)

Algérie, le temps des règlements de compte  source Mondafrique

Le pouvoir algérien a pris ces derniers mois des décisions iniques de limogeage qui relèvent d'autant de règlements de compte. Le dernier en date est la mise à l'écart d'Abdelaziz Belkhadem qui se posait en rival de l'actuel patron du FLN protégé par la présidence. Les observateurs attribue ces décisions arbitraires à Saïd Bouteflika, le frère du président,beaucoup plus qu’à un chef de l'Etat impotent et incapable de faire acte de présence à la cérémonie de réception des vœux du corps diplomatique à Alger . in Partager . 5 algerie-le-temps-des-reglements-de-compte Crédit photo: Tous droits réservés d.r. Limogeage de l’ambassadeur d’Algérie à Paris alors que le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, était dans un état de santé des plus précaires; mise à l’écart de Yazid Zerhouni, l’ancien ministre de l’intérieur et fidèle parmi les fidèles, à la faveur d’un remaniement ministériel improvisé; déstructuration des services de renseignements; liquidation de nombreux cadres ayant soutenu la candidature d’Ali Benflis à la présidentielle du 17 avril dernier et cerise sur la gâteau, le bannissement d’Abdelaziz Belkhadem, ce mardi de la scène politique, alors qu'il se posait en rival de l'actuel ppatron du FLN. Autant de décisions considérées comme de vulgaires règlements de compte et auxquelles certains observateurs n’hésitent pas à ajouter l’incendie de l'’usine Samsung à Sétif de l’homme d’affaire Issad Rebrab pour avoir refusé de financer la campagne électorale de Bouteflika. Crime de lèse majesté Jamais un ministre n’a été aussi humilié comme l’a été Abdelaziz Belkhadem par le président Bouteflika. Pas la moindre retenue de la part du président de la république qui a été jusqu’àenfreindre le règlement intérieur d’un parti politique dont il n’est que président d’honneur (c'est-à-dire sans la moindre prérogative)et commettre une grave violation des droits de l’homme en interdisant à un citoyen de militer au sein d’une formation politique dont il est membre de son comité central et était son secrétaire général durant plusieurs années. S’il est des prérogatives du chef de l’Etat de dégommer un ministre qu’il a lui-même nommé, il n’est pas de son ressort d’intervenir dans les affaires d’un parti politique dont il s’est toujours démarqué pour se présenter en « président de tous les Algériens » sans attache partisane. Il ne peut procéder à l’exclusion d’un Abdelaziz Belkhadem du FLN. Ce derneir en effet était membre du bureau politique de 1991 à 1997 et secrétaire général depuis le congrès de 2005 jusqu’à sa destitution par un coup de force manigancé en haut lieu au profit du très controversé Amar Saadani le 1er février 2013. Seul le conseil de discipline peut exclure un militant du parti et le destituer de ses fonctions comme l’énonce le règlement intérieur du FLN. Il est difficile de croire qu’un Abdelaziz Bouteflika possédant toutes ses capacités mentales, aurait commis pareil impair. La brutalité de la décision de bannir Abdelaziz Belkhadem de la scène politique ne peut être que l’œuvre de Saïd Bouteflika, dont les réactions intempestives sont connues de tous. L’homme ne calcule jamais et ne prévoit jamais les conséquences des décisions qu’il prend sous l’effet de la colère. Le général Tewfik humilié Saïd Bouteflika n'a pas supporté de voir le rival de son poulain au FLN, Amar Saadani, se réunir avec le gotha des ennemis du clan. Ce qu'a fait Belkadem en participant à une réunion à laquelle assistaient Sid Ahmed Ghozali, Ahmed Benbitour et Ali Benflis, tous d’anciens chefs de gouvernements et advesaires du président Bouteflika. Un crime de lèse-majesté. Bien avant Belkhadem, le général Tewfik, patron des services algériens (ou DRS) avait fait les frais de la colère de Saïd Bouteflika et s’était vu dicter des décisions qu’il n’aurait jamais songé prendre. Le général Tewfik s’est fait humilier et ridiculiser comme il ne l’a jamais été en exécutant les ordres de Saïd Bouteflika dans la désignation de ses proches collaborateurs et en assistant impuissant au démembrement des services qu’il commandait depuis plus de 20 ans. Le général Tewfik qu’on présentait comme l’homme fort drégime s’est fait tout petit de peur de perdre son poste. Il a accepté, la mort dans l’âme, la désignation au poste de directeur du contre-espionnage (sécurité intérieure) du général Abdelhamid Bendaoud, un tlémcénien totalement acquis à Saïd Bouteflika, alors que ce gradé, longtemps en poste à Paris, n’a jamais fait partie des services de la sécurité intérieure. Le seul but de cette nomination est l’accès aux dossiers de corruption gérés par le DRS et dans lesquels le frère du président est compromis jusqu’à l’os. Ce sont ces affaires sensibles qui ont amené Saïd Bouteflika à dissoudre le service judiciaire du DRS après l'avoir rattaché tout récemment à la Direction de la Justice Militaire, avant de le placer nouveau sous le contrôle des srvices. Issad Rebrab le réfractaire Le général Tewfik a résisté aux coups de boutoir de Saïd Bouteflika en faisant le dos rond. L’homme d’affaires Issad Rebrab qui était et demeure, lui aussi, l’une des cibles principales de Saïd Bouteflika, a préféré investir sous d’autres cieux, notamment en France, pour échapper aux représailles qui lui sont promises. Il a refusé de mettre la main à la poche, comme tous les patrons des grandes entreprises privées, pour financer la campagne électorale de Bouteflika en 2009 et 2014. Il faut dire que cet industriel n'est pas tributaire des marchés publics octroyés avec la bénédiction du clan présidentiel et en règle avec l’administration du fisc. Le 20 juillet dernier, en plein mois de Ramadan, un quart d’heure après la sortie des travailleurs et à trois quarts d’heure de la rupture du jeun, un immense incendie se déclenche dans l’une des plus grandes usines du monde du groupe Samsung propriété de l’algérien Issad Rebrab. Cette usine dotée d’un système de sécurité anti-incendie des plus sophistiquée n’est plus, aujourd’hui, que cendres. Dans leurs réactions les lecteurs des quotidiens "El Watan" et "Liberté" n’ont pas laissé de place au moindre doute : l’incendie est un acte criminel commandité par un clan mafieux. Ils sont nombreux à pointer du doigt le clan de Saïd Bouteflika habitué à recourir à ce genre de pratiques. Pour casser des manifestations hostiles au régime, il n’hésite pas à faire appel à des groupes de voyous recrutés dans les bas fonds des quartiers populaires. Les militants du RCD conduits par le Dr Saïd Sadi et lesmanifestants venus les appuyer au début de l’année 2011 appelant le régime à « dégager » dans la foulée de ce qui se passait en Tunisie, Libye et Egypte en ont fait l'expérience. Une équipe de choc a été également montée pour contrer toute hostilité sur les réseaux sociaux et journaux électroniques en usant d’invectives et d’insultes contre les auteurs d’articles qui dérangent le régime des Bouteflika. Un tsunami nommé Saïd Dans la catégorie des victimes des règlements de comptes l’on n’oublie pas d’ajouter Yazid Zerhouni, l’ancien ministre de l’intérieur qui s’était opposé au projet de loi sur les hydrocarbures inspiré par Saïd Bouteflika et l’ancien ministre de l’énergie Chakib Khelil qui est au cœur du scandale du siècle. Zerhouni s’est, aussi, opposé à un quatrième mandat pour Abdelaziz Bouteflika. De nombreuses personnalités qu’on disait proches du président ont, aujourd’hui, disparu de la circulation au point où les bureaux de la présidence de la république ont été vidés des conseillers qui les occupaient. C’est un véritable tsunami qui a frappé le palais présidentiel d’El-Mouradia.Entre autres conseillers limogés on cite, Abdellatif Rahal, ex-ministre de l’Intérieur et secrétaire général du ministère des Affaires étrangères à l’époque où Bouteflika dirigeait la diplomatie algérienne dans les années 70, le général Mohamed Touati qu’on présentait comme « le cerveau » du cabinet noir qui dirigeait l’Algérie avant l’arrivée de Bouteflika et que ce dernier a gardé jusqu’à une date très récente; M’hmed M’gueddem, conseiller sans fonctions et amateur de jolies filles qu'il présentait aux hommes du régime du temps où Abdelghani Benahmed occupait le ministère de l’intérieur dans les années 70. C’est Baghdadi Lalaouna, ancien wali d’Annaba et d’Oran qui avait introduit le loup dans la bergerie. La purge a touché aussi, un ami d’enfance du président, Abdelhamid Temmar ancien ministre de l'investissement dans le gouvernement d'Abdelaziz Belkhadem et ministre de l’Industrie et de la Promotion sous Ouyahia. Mohamed Moulay Guendil, l’ex directeur de cabinet du président de la république est éloigné en douceur en allant servir les intérêts du clan à Berne alors qu’il devait succéder au général Larbi Belkheir à Rabat. Seule rescapée du Tsunami, Farida Bessa qu’avait ramenée le président dans ses bagages à l’issue d’une visite effectuée en Belgique en 2002 pour luiconfier la direction de la communication. Mise au chômage technique, cette ancienne journaliste de la télévision algérienne naturalisée belge, subit le diktat du frère cadet du président sans motdire. Cette malheureuse est au chomage technique, car Saïd Bouteflika dirige, depuis avril 2013, la communication de son frère frappé de paralysie. Il lui faut bien du talent!

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